Le journal du Hard

Préambule

Cet article est le deuxième d’une série sur la “La vie numérique”, si vous voulez le lire dans son contexte, il faudrait retourner sur la première partie.

Rentrer dans le hard

Pour entrer dans le vif du sujet, le plus logique est certainement de commencer par le côté obscur, c’est-à-dire les machines. J’en ai d’abord rêvé, en lisant les publicités dans des magazines qui n’étaient pas encore spécialisés, du moins en informatique personnelle. Elles m’ont ensuite accompagné pendant de longues nuits d’insomnie à essayer de comprendre pourquoi ceci fonctionnait-il comme cela et cela comme ceci. Avec le recul et au regard des progrès accomplis, il est presque pathétique de penser à toute cette énergie déployée, en vain parfois, pour résoudre des problème qui n’en étaient pas ou qui se sont ensuite résolus tout seuls, grâce aux progrès réalisés. Mais en fait c’était un excellent apprentissage, ces machines rustiques et simples avaient l’avantage de pouvoir être analysées et comprises par un seul être humain. Aujourd’hui les compétences que l’on doit accumuler pour maîtriser tous les aspect techniques d’un ordinateur font qu’ils restent des boîtes noires imperméables pour la plupart des gens. Les amateurs sont quasiment exclus de toute possibilité de programmation et même chez les professionnels, l’hyper-spécialisation rends ces machines de plus en plus imperméables à la compréhension, ce qui n’est que le début de l’aliénation des humains à un dispositif qui les dépasse.