Le souffle du cyberespace

Préambule

Cet article est le troisième d’une série sur la “La vie numérique”, si vous voulez le lire dans son contexte, il faudrait retourner sur la première partie.

Le code

Pour un ordinateur le code c’est la vie, le souffle. C’est ce qui transforme une boite en plastique à un dispositif quasi cognitif, avec lequel on peut jouer, travailler et certains rapportent même avoir pu longuement dialoguer, mais seulement à partir d’une heure avancée de la nuit et après avoir abusé de jus de fruits fermentés… La fatigue aidant, la chose semble prendre vie et n’en faire qu’à sa tête, elle nous nargue de ses “syntax error”, insensible à nos prouesses algorithmiques.

Montre moi le code

Au départ nos ordinateurs personnels étaient plutôt des automates programmables. En effet, sans système d’exploitation, juste avec un interpréteur Basic et sans moyen de stockage externe on ne pouvait pas réellement les utiliser à gérer quoique ce soit. Il semble que malgré leurs piètres performances les logiciels les plus adaptés étaient ceux de jeu, on charge tout en mémoire et ensuite vogue la galère. En revanche, comme automate le moyen de les programmer pour les animer était de rentrer, en le tapant au clavier des lignes de codes, c’est à dire un source de programme Basic.