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Les libraires ne connaissent pas la pyramide de Maslow
Qu’est-ce que vous pensez de tout ce tapage autour des “petits libraires indépendants” ?
J’ai réuni quelques réflexions en vrac, que je promets de revoir et nettoyer régulièrement mais je ne résiste pas au plaisir de vous les livrer à chaud, ou presque.
J’ai beaucoup de respect pour nos libraires, ils faisaient déjà un métier compliqué avec la numérisation. C’était d’ailleurs parmi les sujets de ma thèse de doctorat en 2005. Et là dessus le confinement leur a porté un coup dont ils se seraient bien passés. Mais est-ce que leur situation est vraiment la plus difficile ?
Comparons ce qui est comparable
Par rapport aux commerces qui reposent sur du périssable, comme la restauration, ou les fleuristes, un livre ça ne se périme pas (et les livres qui se périment, il vaut mieux éviter de les acheter, sauvons les arbres).
Donc, avant le confinement, côté clients on pouvait se préparer et acheter des livres en avance. Après le confinement côté libraire on pourra continuer à vendre les livres qu’on a gardé sur les étagères. Et comme les clients auront tout lu pendant l’intervalle, ils vont certainement revenir “faire le plein”.
Par rapport aux commerces de service comme les coiffeurs, le livre ça peut se vendre très facilement à distance, en “click and collect” ou par commande et correspondance.